samedi 23 novembre 2013

L'HYMNE EUROPEEN

 
 
Une petite fille fait un don de quelques pièces de monnaie à un musicien de rue et obtient la meilleure surprise en retour.
C'est certainement de  l'argent bien dépensé.
 
 

 
 

Le Conseil des ministres des pays de l'Europe a officialisé l'hymne européen le 19 janvier 1972 à Strasbourg : le prélude de "l'Ode à la joie", 4e mouvement de la IXe symphonie de Ludwig van Beethoven.

L'interprétation officielle sera confiée à Herbert von Karajan.
Des arrangements seront portés sur la partition, notamment en ce qui concerne le tempo. Karajan fait jouer une noire à 120 alors que Beethoven l'avait écrit à 80 à la blanche.

Le texte de Friedrich von Schiller n'a pas été retenu pour faire partie de l'hymne européen pour des raisons évidentes de traduction.
La musique quant à elle est une langue universelle...

La durée officielle de l'hymne est de deux minutes.


Une des traduction du texte allemand.

Joie ! Joie ! Belle étincelle divine,
Fille de l’Elysée,
Nous entrons l'âme enivrée
Dans ton temple glorieux.
Ton magique attrait resserre
Ce que la mode en vain détruit ;
Tous les hommes deviennent frères
Où ton aile nous conduit.


Si le sort comblant ton âme,
D'un ami t'a fait l'ami,
Si tu as conquis l’amour d’une noble femme,
Mêle ton exultation à la nôtre!
Viens, même si tu n'aimas qu'une heure
Qu'un seul être sous les cieux !
Mais vous que nul amour n'effleure,
En pleurant, quittez ce choeur !
 
Tous les êtres boivent la joie,
En pressant le sein de la nature
Tous, bons et méchants,
Suivent les roses sur ses traces,
Elle nous donne baisers et vendanges,
Et nous offre l’ami à l’épreuve de la mort,
L'ivresse s’empare du vermisseau,
Et le chérubin apparaît devant Dieu.
 
Heureux,
tels les soleils qui volent
Dans le plan resplendissant des cieux,
Parcourez, frères, votre course,
Joyeux comme un héros volant à la victoire!
 
Qu'ils s'enlacent tous les êtres !
Ce baiser au monde entier !
Frères, au-dessus de la tente céleste
Doit régner un tendre père.
Vous prosternez-vous millions d’êtres ?
Pressens-tu ce créateur, Monde ?
Cherche-le au-dessus de la tente céleste,
Au-delà des étoiles il demeure nécessairement.



 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

POUR AJOUTER DES COMMENTAIRES ,SUIVEZ LES EXPLICATIONS